Desperate Poors: Saison 2

L'actualité, la semaine passée, c'était cette vague de chaleur inattendue, ce bout d'été en plein octobre, le soleil généreux qui faisait briller de mille feux les feuilles d'automne – vous je ne sais pas, mais moi j'ai bien profité d'un week-end romantique à deux avec balades dans les bois, accès au wellness et bulles au petit déjeuner.

Cette semaine, l'actualité, c'est le froid qui arrive, ce bout d'hiver à l'entrée de novembre, la pluie, le vent, et bientôt, la « découverte » de ces sans abris qui vont encore devoir se les geler dans leurs cartons humides, quel scandale quand même, et dire qu'on n'en savait rien, jusqu'aux plus hautes sphères de l'Etat !

Heureusement que la RTBF, très consciente de son rôle de service public, veille au grain et même au flocon (de neige). Dans les coulisses, on s'agite déjà. Après l'énorme succès de la série « Desperate Poors » de février dernier (à ne pas confondre avec Standard & Poor's, bien qu'elle mérite un AAA+), on prépare la suite. La première saison s'appelait « Opération Hiver ». La saison 2 s'intitulera « Personne ne veut pas prendre sa place ! » On y verra des miséreux, filmés en gros plan, avec un bol de soupe fumant tout juste amené de la cantine et une bonne bière à la main (une Gueuze, quoi d'autre !)

 

Mis à jour (Samedi, 27 Octobre 2012 16:56)

 

Sexe, trahisons et autre babioles

Chez Femma, organisation flamande de défense des droits des femmes, on est plutôt contentes : en Flandre, « une commune sur quatre est colorée femme » (1). Dans 75 communes sur 308, les femmes représentent entre 40 et 60% des élu/e/s. Ce qui paraît normal avec des listes paritaires... On pourrait dire aussi, à l'inverse, que trois communes sur quatre présentent l'anomalie de compter moins de 40% de femmes au conseil communal. Mais soit : Femma préfère voir le verre au quart plein qu'aux trois quarts vide. Information aussitôt reprise par la presse, et triomphalement : « Vrouwen aan de top », titre De Standaard (2).

Pour ce qui concerne la Wallonie, on est passés en six ans de 31,8 à 34,8% de femmes élues. A cette allure, on peut espérer que la parité soit à peu près atteinte avant le débarquement des Martien/ne/s.

Et encore, ces « progrès » ne concernent que les conseillères communales : gageons que quand on parlera de postes d'échevin/e et plus encore de bourgmestres, la proportion de femmes fondra comme les glaciers de l'Antarctique. Plutôt que les « vrouwen aan de top » du Standaard, on retrouvera le « plafond de verre » relevé par Martine Maelschalck dans l'Echo (3) : pas étonnant que ce soit relevé par une femme, de surcroît la seule rédactrice en chef d'un grand quotidien francophone (si je ne me trompe). Pour prendre l'exemple d'Ecolo-Groen, certainement les deux partis les plus sensibles (ou les moins insensibles) à l'égalité hommes/femmes, leur progression se traduit par la désignation de 8 bourgmestres (un à Bruxelles, deux en Flandre et 5 en Wallonie : 8 hommes.

Ce « plafond de verre » existe donc bel et bien, quoique l'expression ne soit pas satisfaisante. Elle suggère en effet qu'il est « invisible », portant une part de mystère qui le rend d'autant plus difficile à franchir. Mais il n'est pas ni mystérieux ni invisible : il est fait de vaisselle, de lessive, de couches, de casseroles et de fers à repasser. Pas tellement « en verre » que ça, ou alors en verre sale.

 

Mis à jour (Mercredi, 17 Octobre 2012 14:54)

 

Mangez du pauvre !

Vous me connaissez (ou pas) : les enfants, c'est pas vraiment mon truc. Mettez-moi un chaton dans les bras, montrez-moi un éléphanteau, je suis capable des pires gnangnanteries. Mais un bébé humain, rien. Au mieux, je souris poliment, pour ne pas vexer mes amies. Au pire, je m'enfuis.

Mais bon, ça fait des années et des siècles que j'entends pleurnicher sur nos sociétés vieillissantes, en panne de jeunesse et d'imagination, et d'ailleurs qui paiera nos pensions ? Je pensais donc que la procréation était une sorte de devoir, un peu chiant mais bénéfique à la collectivité, comme le tri sélectif ou l'obligation d'éteindre les lampes en quittant une pièce.

Alors, quand j'entends le bon Freddy Thielemans (1), qui semble encore avoir toute sa tête avant sa dixième bière, proposer une discussion franche sur la possibilité d'un contrôle des naissances, je m'interroge. Pour éviter qu'on puisse le taxer de racisme, il a pris soin de préciser qu'il ne visait pas les familles musulmanes, mais aussi juives et même chrétiennes. Ouf, les athées pourront se mutliplier en paix. Croire ou croître, il faudra choisir (pardon, je n'ai pas pu m'en empêcher).

Certes, on peut discuter de tout, je déteste les tabous. D'ailleurs on parle aussi de justice fiscale, c'est dire si en période électorale, on n'a pas peur de rêver. Mais enfin, dans un pays où la vente de cannes va bientôt dépasser celle des biberons, une forte natalité me paraîtrait plutôt une bonne nouvelle. En ce qui concerne Bruxelles, d'où a surgi le débat, la volonté politique affirmée était d'attirer des jeunes ménages. Ben, les jeunes ménages, ça fait des enfants, c'est hormonal et statistique.

Les autres partis ont aussitôt qualifié cette idée de stupide, et encore, c'est gentil. Mais pusique le sujet était sur la table, il ne pouvait laisser complètement indifférent Vincent-le-Magnifique (entendez De Wolf) (2). Parce qu'aussi stupide qu'elle soit, l'idée fait parler d'elle, donc également de son auteur, et l'essentiel, en période électorale, c'est qu'on cite votre nom.

Donc, Vincent De Wolf se prononce contre tout contrôle mais suggère, par contre, une dégressivité des allocations familiales. Autrement dit : plus vous avez d'enfants, moins vous recevez d'argent. Comme moyen de lutte contre la pauvreté, problème criant à Bruxelles, il y a mieux.

Mais voilà, justement, la question est bien là : il ne s'agit pas d'une offensive contre les enfants, mais contre les pauvres. On ne demandera pas à un Bernard Arnault de prouver son intégration belge en limitant le nombre de petits héritiers LVMH. Et son logement pourrait certainement abriter en tout confort une famille nombreuse.

Mais ceux qui ont l'outrecuidance de demander un logement social, voilà la cible de ces nouvelles propositions ! Ceux qui voudront aussi non seulement des crèches – incapables qu'ils sont de se payer une nounou – non seulement des écoles, mais en plus, qui sait, des écoles de qualité ! Et plus tard encore, qui sait, des emplois, au lieu de créer leur propre start-up ou de devenir actionnaires ! Voilà le problème – et qui dit problème dit aussi solution.

Alors, plutôt que de limiter les naissances ou les allocations familiales, discutons donc – pusiqu'on peut discuter de tout – de l'intéressante idée avancée en 1729 déjà par Jonathan Swift, l'heureux papa de Gulliver : « Humble proposition pour empêcher les enfants des pauvres en Irlande d’être à la charge de leurs parents ou de leur pays et pour les rendre utiles au public » (3). Comme on dit : c'est bon pour l'économie, c'est bon pour l'emploi... et c'est bon pour la santé par le rire.

(1) Bourgmestre de Bruxelles

(2) Bourgmestre d'Etterbeek

(3) http://fr.wikipedia.org/wiki/Humble_Proposition

Mis à jour (Mercredi, 03 Octobre 2012 14:10)

 

Scoop : les votant/e/s ne seront pas poursuivi/e/s ! (et autres bizarreries d'avant scrutin)

Puisque c'est la ministre Turtelboom qui le dit, n'en doutons plus : le vote obligatoire a bel et bien été aboli en Belgique. Ce que, soit dit en passant, tous les amateurs de pêche, de flâneries, de câlins ou de super-grasse matinée des dimanches électoraux savaient déjà : la justice a d'autres incivilités à fouetter que d'aller chercher des poux dans la tête des non électeurs. Personnellement, je n'ai rien contre le principe de la désobéissance civile, mais qu'elle soit suggérée par la ministre de la Justice elle-même, ça doit être encore une de ces particularités belges qui me font aimer ce pays. Mais qu'on se rassure, celles et ceux qui iront voter ne seront pas poursuivis non plus.

Je n'ai pas d'idée bien arrêtée sur le vote obligatoire – il y a du pour et du contre, notamment par le fait qu'en général, des sanctions inappliquées et/ou inapplicables ne renforcent pas l'Etat de droit ; mais en tout cas, le « devoir électoral » est au droit de vote, chèrement conquis – et plus encore par les femmes – ce que le « devoir conjugal » est à l'amour : une expression rébarbative, tueuse de tout élan.

Quoi qu'il en soit, que vous alliez voter ou non – et si c'est non, j'espère que ce sera un acte réfléchi et pas seulement de la résignation paresseuse – je vous livre ici quelques considérations personnelles sur la campagne électorale qui s'achève. Des remarques que vous ne lirez sans doute pas ailleurs, dans les analyses savantes d'avant comme d'après élection.

 

Ténors et sopranos

D'abord, l'oubli total de cette fameuse « égalité entre hommes et femmes », valeur fondamentale de nos sociétés si vaillamment brandie quand il s'agit de désigner ces « autres » qui seraient incapables d'en comprendre toutes les implications. Non seulement le thème a été absent – alors que la commune, on nous l'a assez répété, est le lieu de pouvoir le plus proche du citoyen donc, espérons-le, également de la citoyenne – mais les femmes elles-mêmes ont quasi disparu des débats les plus prestigieux, avec les présidents de parti ou des « personnalités » ; on se serait parfois cru dans un synode des évêques ou un forum économique (1). Vous me direz que ce n'est pas la faute des médias si les présidents des partis, au Nord comme au Sud, sont tous des hommes, à l'exception de la direction bicéphale d'Ecolo. En effet : mais justement, si l'on veut sérieusement rogner cette domination masculine toujours vivace en politique comme ailleurs, pourquoi ne pas faire le choix, dans chaque parti, d'une présidence à deux têtes, où les moustaches ne pourraient pas dépasser les 50% ?

Je ne parle pas là des fonctions cosmétiques, genre PS qui s'est doté - mais si ! - d'une vice-présidente, dont je suis persuadée que l'immense majorité d'entre vous a oublié le nom (tout comme moi). Indépendamment de ses qualités personnelles, elle pèse si peu qu'il n'a jamais été question qu'elle remplace, ne serait-ce que temporairement, Elio Di Rupo lorsqu'il est devenu premier ministre. C'est pourtant, en théorie, l'un des rôles d'un/e vice-président/e.

Quant aux médias, rien ne les empêchait d'inviter quelques « sopranos » parmi tous ces « ténors ».

 

La paille et la poutre

Deuxième point, cette incapacité à reconnaître les dérapages des siens, tout en se gargarisant quand les autres trébuchent. Ainsi, à en croire ses ami/e/s et alliés/e/s politiques, Annemie Turtelboom n'a jamais dit que l'incivilité consistant à ne pas aller voter ne serait pas poursuivie (contrairement au tag ou au caca de chien abandonné sur le trottoir) : elle a été mal comprise. Freddy Thielemans n'a jamais suggéré la limitation des naissances – dans un pays qui craint tant le vieillissement de la population – et Vincent De Wolf n'a jamais envisagé la dégressivité des allocations familiales – dans un pays où la pauvreté grimpe dangereusement : non, leurs paroles ont été mal interprétées. L'histoire de la paille et de la poutre n'a rien perdu de sa pertinence.

Troisième point, les tics de langage qui ont quelque chose d'énervant à la longue. On dirait que les partis ont trouvé un mot, une phrase, et que le jeu consiste à les replacer, quel que soit le sujet abordé. A la « société d'épuisement » d'Olivier Deleuze et Emily Hoyos répond le « nous devons rester calmes » exaspérant de Charles Michel, tandis que le PTB répète partout qu'un élu PTB dans un conseil communal est plus important qu'un x-ième élu PS ou Ecolo (2). Renvoyer aux autres le qualificatif (très politique...) de « ringard » semble aussi très couru. Certes tout cela n'est pas faux, mais le caractère répétitif de ces phrases a effectivement de quoi « épuiser » l'électeur/trice.

 

La police et le vélo

Quatrième point enfin, la manière dont les différents partis se saisissent d'un thème « porteur » (pour de bonnes ou de mauvaises raisons) sans jamais reconnaître ce qu'ils doivent à d'autres formations politiques. Ainsi, il y a quelque chose de comique d'entendre des candidat/e/s du PS, et plus encore du MR, reprocher à des majorités où Ecolo est présent de ne pas en faire assez pour la « mobilité douce ». On peut être d'accord ou non avec les Verts, mais il faut bien reconnaître que ce sont eux qui ont imposé ce sujet, après avoir longtemps subi les moqueries de ces partis qui n'hésitent pas à monter sur leurs grands vélos avec l'enthousiasme (et la mauvaise foi) des nouveaux convertis.

De même, qu'on apprécie ou non l'obsession sécuritaire qui a été le sujet n°1 de cette campagne, il faut bien en reconnaître la paternité au MR (pour ne pas parler de partis encore plus extrêmes), dans sa version « caméras et police partout ». Oh, il y a bien eu quelques nuances, mais la police semble quand même, dans l'ensemble, recueillir tous les suffrages (sinon de vrais moyens). On peut même croiser les deux thèmes en prônant la police à vélo...

Demandez donc aux manifestants qui tentaient, ce 11 octobre, de protester contre le « banquet des riches » (3), ou plus généralement aux Indignés de toutes causes, si la présence policière améliore vraiment leur sentiment de sécurité. Pourtant ce sont aussi des « citoyen/ne/s » (4).

Quant au filet de la protection sociale, que chacun/e vante comme s'il/elle venait de le tricoter durant la nuit, et malgré ses trous de plus en plus larges, il faudrait bien reconnaître qu'il a été mise en place, non par le Saint-Esprit (comme le ferait croire cette affreuse expression d' « Etat-providence »), mais par le mouvement ouvrier dont le PS est l'un des (bien piètres il est vrai) héritiers. Ainsi, il y a déjà quelques mois, on a pu entendre un matin sur la RTBF Armand De Decker (le très MR bourgmestre d'Uccle) déclarer effrontément que la sécurité sociale était une création des libéraux. Sans que le journaliste qui l'interrogeait n'y trouve rien à redire.

Enfin, on entend de plus en plus ce souci de s'occuper « des gens » - ce qui ne veut pas dire grand-chose, vu qu'Albert Frère fait autant partie de ces « gens » que la chômeuse qui va voir ses allocations tellement réduites qu'elle n'aura plus qu'à aller pleurer chez la fourmi sa voisine – ce qui fait tout de même penser au slogan du PTB « Les gens, pas le profit ».

Et le CDH, me direz-vous ? Ben... euh... non, je ne vois pas... La famille, peut-être... ? Si la famille revient à la mode, vous verrez, vos élu/e/s et candidat/e/s deviendront tou/te/s familialistes, et vous expliqueront combien ils et elles l'ont toujours été. Et avec ce filet social qui se défait, précisément, le repli sur la solidarité familiale ne va peut-être pas tarder.

Avec tout ça, je ne vous ai rien dit non plus de N-VA, ni du PP ni même de mes propres choix. C'est que pour ce dimanche, j'hésite encore entre le croissant et le petit pain au chocolat.

 

  1. Exemple de notre service public, débat télévisé du 9 octobre (1 femmes sur 9) et débat radio du 12 octobre (0 femme sur 4 invités)

  2. Je laisse volontairement le masculin, car on ne peut pas dire que les femmes du PTB aient eu une forte présence médiatique, à l'exception de Sofie Merckx à Charleroi.

  3. Voir http://www.rtbf.be/info/societe/detail_un-banquet-des-riches-denonce-par-ceux-qui-militent-contre-l-austerite?id=7854175

  4. Détail amusant : interrogeant Didier Reynders, la RTBF lui a fait entendre des citoyennes qui trouvaient qu'on insistait trop sur la question de la sécurité. Il a réplique que si les Ucclois n'estimaient que c'était le problème central, c'est que la majorité – MR – avait bien fait son boulot. Pas mal joué, en apparence. Mais réponse assez tordue si on y pense. Comme dans la blague du type qui sème des piments devant sa maison. « Mais pourquoi ? demande un voisin.


    - Parce que ça éloigne les ours.


    - Mais... il n'y pas d'ours ici.


    - La preuve que c'est efficace ! »

 

Faut-il sauver (à tout prix) le soldat Assange ?

 

Voilà un débat intéressant : Julian Assange, fondateur de Wikileaks, étiqueté "wanted" par les Etats-pour avoir mis en lumière quelques sales petits secrets du Pentagone, a trouvé refuge à l'ambassade d'Equateur à Londres. S'il arrive à passer entre les mailles du filet que la Grande-Bretagne a tissé autour de lui, il ne sera pas extradé. Joie des anti-impérialistes : et toc pour le méchant loup étazunien.

Seulement voilà : Assange n'est - officiellement - pas retenu pour les audaces de Wikileaks, mais pour des frasques beaucoup moins glorieuses, à savoir deux accusations de viol qui lui pendent au nez en Suède. C'est à Stockholm qu'il devait être extradé – sachant que Stockholm aurait pu n'être qu'une étape vers les prisons américaines.

N'empêche : des accusations de viol, ce n'est pas rien. On a beau dire que la Suède est particulièrement sévère dans sa définition de viol (il suffit d'une incapacité à consentir, parce qu'on dort ou qu'on est trop ivre, rendez-vous compte !), on a beau suggérer que les accusatrices ne sont peut-être que les vilaines créatures accomplissant le sale boulot au profit de l'impérialisme – si Assange s'échappe vers l'Equateur, on ne saura jamais la vérité. Du moins la vérité judiciaire.

Alors, faut-il sauver le soldat Assange et passer les éventuels viols par pertes et profits ? S'agit-il d'un beau pied de nez anti-impérialiste ou plus banalement, d'une manifestation de plus de solidarité mâle ?

Supposons un instant qu'un soir de beuverie, le même Assange ait tabassé un gay qui lui faisait des avances dans un parc ou que, pour un motif plus ou moins futile, il s'en soit pris à un Noir (Juif-Maghrébin-Rom, biffez la mention inutile), le soulagement de nos anti-impérialistes aurait-il été le même ? Le soutien de l'Equateur, d'ailleurs, aurait-il été aussi enthousiaste ?

La question mérite au moins d'être posée. Que ce soit clair : je n'ai pas plus envie que la plupart de mes ami/e/s de voir Assange croupir durant de longues années derrière les barreaux pour « espionnage », l'autre nom de crime de lèse-majesté US. Mais je suis mal à l'aise avec la satisfaction sans nuances de le voir sauvé et dispensé de répondre aux l'accusations de viol.

 
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